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Vitamine D : Tout savoir sur les apports recommandés et les risques d’excès

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L’EFSA publie ses nouvelles recommandations pour une santé optimale

La vitamine D, essentielle pour notre santé, fait l’objet de nouvelles recommandations de la part de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Cet organisme, garant de la sécurité alimentaire en Europe, a récemment publié des mises à jour concernant les apports journaliers recommandés (AJR) et les doses maximales tolérables de vitamine D pour différents groupes d’âge. Pourquoi ces nouvelles recommandations sont-elles importantes et comment vous assurer d’un apport optimal en vitamine D ?

Vitamine D : pourquoi en avons-nous besoin ?

La vitamine D est une vitamine liposoluble (qui se dissout dans les graisses). Elle joue un rôle important dans l’absorption du calcium, un minéral essentiel à la santé de nos os et de nos dents. Elle contribue également au bon fonctionnement de notre système immunitaire, nous aidant à lutter contre les infections. De plus, des études suggèrent que la vitamine D pourrait avoir un rôle dans la prévention de certaines maladies chroniques, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer.

Une carence en vitamine D peut avoir des conséquences graves sur notre santé. Chez les enfants, elle peut entraîner le rachitisme, déformation des os. Chez les adultes, une carence en vitamine D peut conduire à l’ostéoporose, une maladie qui fragilise les os et augmente le risque de fractures. D’autres symptômes peuvent également apparaître, tels que la fatigue, les douleurs musculaires et une sensibilité accrue aux infections.

Si la vitamine D est essentielle, il est également important de ne pas en consommer en excès. Une surconsommation peut entraîner une hypercalcémie, c’est-à-dire une accumulation excessive de calcium dans le sang. Cette condition peut causer des problèmes rénaux, des nausées, des vomissements et une faiblesse musculaire. vitamine D

Les nouvelles recommandations de l’EFSA

Elles visent à prévenir à la fois les carences et les excès en vitamine D. Les AJR en microgrammes varient en fonction de l’âge :

  • Nourrissons (0-11 mois) : 10 µg/jour
  • Enfants (1-17 ans) : 15 µg/jour
  • Adultes (18-74 ans) : 15 µg/jour
  • Personnes âgées (75 ans et plus) : 20 µg/jour
  • Femmes enceintes et allaitantes : 15 µg/jour

Généralement la vitamine D est exprimée en UI (unité internationale) soit 1 µg égale 40 UI.

Comment optimiser son apport en vitamine D ?

Il existe plusieurs façons d’optimiser son apport en vitamine D :

  • Alimentation : Consommez régulièrement des aliments riches en vitamine D, tels que les poissons gras (maquereau, sardine, hareng, anchois), le jaune d’œuf, les produits laitiers enrichis en vitamine D et certains champignons.
  • Exposition solaire : Exposez-vous au soleil de manière modérée et en évitant les heures les plus chaudes. La durée d’exposition nécessaire varie en fonction de votre type de peau et de la saison.
  • Supplémentation : Si vous pensez ne pas obtenir suffisamment de vitamine D par l’alimentation et l’exposition solaire ou si vous avez plus de 60 ans, parlez-en à votre médecin. Il pourra vous conseiller sur la nécessité d’une supplémentation.

Le sucre est il-une drogue ?

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Le sucre plus addictif que la cocaïne pour les souris

On entend partout qu’il faudrait arrêter le sucre car c’est un « poison » pour la santé. Une étude faite sur des souris a montréet souligné la nature potentiellement addictive du sucre en le comparant à une drogue comme la cocaïne. En effet, les résultats de l’étude ont montré que les souris préféraient boire de l’eau sucrée plutôt que de consommer de la cocaïne. Cette préférence suggère que le goût sucré et les effets du sucre sur le cerveau sont plus attirants pour les souris que ceux de la cocaïne.

Mais si on arrête le sucre, qu’est-ce qui se passe ? Vous pouvez ressentir des symptômes tels que fatigue, migraines et manque de concentration durant les premiers jours. Ces effets sont temporaires et liés à la diminution de dopamine et aux variations de glycémie.index glycémique

 

Les effets physiques de l’arrêt du sucre

Diminution de la dopamine : Le sucre stimule la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir et au bien-être. Lorsque vous arrêtez le sucre, la production de dopamine diminue, ce qui peut entraîner des sensations de fatigue, de manque de motivation et de vitalité. Vous pouvez également ressentir des difficultés de concentration et des migraines.

Variations de la glycémie : La consommation de sucre provoque des pics de glycémie suivis de chutes brutales, ce qui peut entraîner des hypoglycémies réactionnelles. Celles-ci peuvent causer des symptômes tels que des vertiges, des tremblements, une irritabilité accrue et un malaise général.

Symptômes de manque: Les premiers jours après l’arrêt du sucre sont souvent les plus difficiles, car le corps s’adapte à l’absence de sucre. Les symptômes peuvent inclure des maux de tête, une fatigue intense et une sensation de brouillard cérébral. Ces symptômes tendent à s’atténuer après environ une semaine.

Les effets émotionnels

Dépendance au plaisir : Le goût sucré est associé aux moments de plaisir et de célébration, ce qui rend son absence difficile à gérer. L’arrêt du sucre peut entraîner une baisse du moral et une sensation de privation.

Dépendance émotionnelle : Le sucre est souvent utilisé comme une forme de réconfort lors de moments de stress, d’anxiété ou de tristesse. Lorsque vous diminuez ou souhaitez arrêter le sucre, vous devrez trouver d’autres moyens de gérer vos émotions négatives, ce que nous verrons plus loin.

 

Comment réduire le sucre ?

Diminuer le sucre pour aller vers un sevrage progressif est un processus qui nécessite du temps, de la patience et une approche bien planifiée.

Un arrêt progressif : Il est conseillé de réduire progressivement la consommation de sucre car ainsi vous permettez à votre corps de s’adapter aux changements et de minimiser les symptômes de manque. Commencez par arrêter les boissons sucrés, puis espacer la consommation de pâtisseries, enfin réduisez (voire supprimez) le sucre dans vos boissons chaudes.

Vous pouvez aussi choisir dans un premier temps de remplacer les sucres raffinés par des alternatives à faible indice glycémique, telles que le miel, le sucre de coco, ou la stévia naturelle car ces alternatives ont un impact moindre sur la glycémie et peuvent aider à stabiliser votre taux de sucre dans le sang.

Vous pourrez aussi remplacer la consommation de chocolat par du chocolat noir riche en cacao qui a un indice glycémique plus faible et qui peut être intégré dans votre alimentation sans causer de pics de glycémie. Démarrez par du chocolat à 70% puis augmentez la teneur en cacao petit à petit.

 

Comment gérer ses envies de sucre et ses émotions ?

Pour maintenir le plaisir, vous intégrerez des aliments sains qui apportent du plaisir, comme les fruits ou les graines oléagineuses : amandes, noix, noisettes…

Vous pouvez adopter des techniques de gestion du stress comme la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga ou la sophrologie qui aident à la gestion des émotions sans recourir au sucre comme moyen de réconfort. D’autres activités peuvent apporter du plaisir et du réconfort comme la lecture, le sport, ou des passe-temps créatifs.

Enfin, si vous avez des difficultés à gérer le sevrage seul, envisagez de consulter un professionnel de la santé ou un coach en nutrition. Ils peuvent vous fournir des conseils personnalisés et un soutien adapté à votre situation.