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Saumon et thon, je dis non !

On valorise les poissons gras car ils contiennent des oméga 3. Mais les autorités de santé recommandent de consommer un seul poisson gras par semaine. En effet, les polluants présents dans les mers (mercure et PCB) ont tendance à se stocker dans les graisses.

Mercure et PCB, des perturbateurs endocriniens

Mercure et PCB (polychlorobiphényles) sont des perturbateurs endocriniens qui, en interférant avec le fonctionnement normal de nos hormones, peuvent avoir des effets délétères sur la santé. Ces substances peuvent bloquer ou altérer les signaux hormonaux, menant ainsi à un large éventail de problèmes de santé. Parmi ceux-ci, les cancers hormonaux dépendants, tels que ceux du sein et de la prostate, sont particulièrement préoccupants, car ces perturbateurs peuvent imiter les hormones qui favorisent la croissance de ces cancers. Les dysfonctionnements de la thyroïde qui régule des fonctions corporelles cruciales comme le métabolisme, peuvent également être exacerbés, menant à des conditions telles que l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie. Les troubles métaboliques, tels que l’obésité et le diabète, peuvent être aggravés par ces substances en perturbant l’équilibre hormonal nécessaire à la régulation du poids et de la glycémie.

L’infertilité est une préoccupation majeure liée à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, touchant tant les hommes que les femmes. Les taux croissants d’infertilité peuvent être partiellement attribués à ces substances, qui peuvent altérer la qualité du sperme, diminuer la production d’hormones sexuelles ou causer des anomalies de l’appareil reproducteur. Le fait qu’actuellement, un couple sur cinq consulte pour des problèmes de fertilité souligne l’urgence de s’attaquer à la pollution environnementale par ces substances nocives.

Pour minimiser l’exposition à ces perturbateurs endocriniens, il est recommandé d’adopter des habitudes de vie et de consommation plus saines, telles que choisir des aliments biologiques pour réduire l’exposition aux pesticides, éviter l’usage de plastiques contenant des BPA et des phtalates, et se tenir informé des avis de sécurité concernant les niveaux de mercure dans les poissons et fruits de mer. La sensibilisation et les efforts réglementaires sont également cruciaux pour réduire la présence de ces substances dans l’environnement.

Oui aux petits poissons gras

On privilégiera donc les poissons gras de petite taille (comme les sardines, harengs, maquereaux, anchois…) car situés en début de chaîne alimentaire, ils sont moins pollués que les gros poissons carnivores comme le saumon et le thon. D’autant plus que le saumon fumé provient massivement des élevages de la mer du Nord et qu’il est soigné aux antibiotiques. Mangeons-en moins mais bio.

Et vous, quel est votre poisson gras préféré ?