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Pourquoi je dîne tôt ?

Dans notre monde trépidant, nos habitudes alimentaires ont tendance à s’adapter à nos emplois du temps plutôt qu’à nos besoins biologiques. Cependant, une étude récente issue de la cohorte en ligne NutriNet-Santé soulève des questions importantes sur l’impact de l’heure des repas sur notre santé cardiovasculaire, suggérant des bénéfices significatifs à dîner plus tôt. Pour ma part, j’ai toujours dîné aux alentours de 19h, ce qui pourrait être une clé essentielle pour protéger notre digestion, notre cœur et notre sommeil.dine tôt

L’étude, menée par des chercheurs de l’Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN) et de l’Institut de santé globale de Barcelone, a analysé les données de 103 389 adultes sur une période de treize ans. Les résultats sont révélateurs : dîner tôt et commencer la journée avec un petit déjeuner précoce sont associés à un risque moindre de développer des maladies cardiovasculaires et cérébro vasculaires.

Impact sur les Risques Cardiovasculaires

D’après cette étude, chaque heure de retard dans la prise du petit déjeuner augmente de 6 % le risque de maladies cardiovasculaires. De même, dîner tardivement augmente significativement le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), avec une augmentation de 8 % du risque pour chaque heure supplémentaire avant le dîner. Encore plus alarmant, dîner après 21 heures augmente les risques d’AVC de 28 % par rapport à un dîner avant 20 heures.

Science et horloge biologique

Mais pourquoi ces horaires ont-ils un tel impact sur notre santé ? La réponse réside dans notre horloge biologique. L’alimentation, tout comme la lumière du jour et l’activité physique, agit comme un synchroniseur de notre horloge circadienne, qui régule les rythmes de la tension artérielle et des processus métaboliques dans notre corps. Un dîner tardif peut donc perturber ces rythmes naturels, augmentant le risque de troubles métaboliques, tels que l’intolérance au glucose, la résistance à l’insuline, et des profils lipidiques défavorables.

L’importance du Jeûne Nocturne

Un autre aspect intéressant mis en lumière par cette recherche est l’importance d’allonger la période de jeûne nocturne. Plus cette période entre le dernier repas de la journée et le petit déjeuner est longue, plus le risque cardiovasculaire diminue. Cette découverte souligne l’importance non seulement de l’heure du dîner mais aussi de celle du petit déjeuner, suggérant que commencer la journée par un petit déjeuner tôt le matin contribue à minimiser les risques pour la santé. Exemple, si je termine mon dîner à 19h30 et que je prends mon petit déjeuner à 7h30, j’aurai laissé tout mon système digestif au repos pendant 12h ce qui peut être considéré comme un jeûne intermittent ou nocturne.

Les conclusions de cette étude invitent à réévaluer nos habitudes alimentaires dans un contexte où la santé cardiovasculaire est une préoccupation majeure. En adoptant des horaires de repas qui respectent les rythmes naturels de notre corps, nous pouvons réduire significativement notre risque de maladies cardiovasculaires et d’AVC. En ajustant nos horaires de repas, nous pouvons non seulement profiter de bienfaits immédiats sur notre bien-être mais également poser les bases d’une meilleure santé à long terme.


Quels sont les fruits que vous pouvez manger (presque) à volonté ?

4 fruits pauvres en sucre

Voici les fruits les plus pauvres en sucre qui permettent aux personnes avec un diabète de type 2 de pouvoir les consommer alors que d’habitude, elles se méfient des fruits à cause du sucre.

Pour rappel, le sucre des fruits s’appelle le fructose. C’est un sucre simple d’origine naturelle présent aussi dans le miel. Son index glycémique (capacité à élever le taux de sucre dans le sang) est moins élevé que le glucose et il serait un peu moins cariogène (formation de caries). Consommé de façon excessive, il peut représenter un danger pour les diabétiques mais son pouvoir sucrant plus élevé que le saccharose permet aussi de limiter la quantité de sucre dans les préparations ce qui peut être intéressant pour les personnes qui surveillent leur ligne.

Quels sont les fruits les plus pauvres en sucre ?

Le citron

La moyenne des fruits apporte 12% de glucides alors que le citron en apporte 1 à 2% et ce sucre n’a pratiquement aucun impact sur la glycémie. Par ailleurs, il va vous aider à réduire l’impact glycémique de votre repas. Par exemple si au cours d’un repas, vous avez prévu de manger des céréales blanches (pain, riz, pâtes ou pommes de terre) ou un dessert bien sucré, le fait d’ajouter un filet de jus de citron, dans votre verre d’eau, l’assaisonnement de la salade ou sur votre poisson ou viande (escalope de veau au citron) permet de réduire de 25% l’impact de la glycémie sur votre repas.

Vous ne consommerez pas votre citron comme une pomme ou une poire mais vous le ferez sous forme de jus ou en quartiers dans vos plats. Vous pouvez par exemple ajouter le jus d’un demi-citron dans une gourde et le consommer avant un repas où vous n’aurez pas la possibilité de contrôler ce que vous mangez. Cela ne veut pas dire que vous pourrez (grâce au jus de citron) avoir une alimentation riche à tous les repas. Il faut que cela reste exceptionnel. Mais cela veut dire que le jus de citron est un régulateur de l’insuline (comme le vinaigre).

La rhubarbe

C’est moins de 5 % de glucides et sa saison va de mai à juin. Vous pouvez en trouver toute l’année au rayon surgelés de votre supermarché. Comme elle est riche en acide oxalyque, elle n’est pas recommandée pour  les personnes qui souffrent de calculs urinaires.

Vous pouvez en faire de la compote, en tarte (de préférence avec une farine complète ou semi complète), en clafoutis, etc. La rhubarbe étant un fruit acide, si vous voulez rajouter un peu de sucre, sélectionnez de préférence le sirop d’agave ou d’érable ou du sucre de coco, du sucre complet de canne (et surtout pas du sucre blanc).

Les fruits rouges

Ils rassemblent les plus connus comme les fraises et les framboises (les cerises en sont exclues ici car elles sont très riches en sucre) mais aussi les baies comme le cassis, les myrtilles, les mûres, les bleuets… Ils sont riches en fibres, en antioxydants, en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Ils apportent en moyenne 6% de glucides.

Vous pouvez les consommer nature, en tarte, en coulis, dans des laitages ou pour ma part, j’adore les rajouter dans mon porridge du matin dont je vous donne la recette ici.

Le pamplemousse

Il apporte moins de 7% de glucides. Il est à consommer de préférence en tant que fruit et non en jus de fruits (trop vite digéré dans notre organisme car il ne comporte plus de fibres).  Vous pouvez le manger tel quel (sans sucre ou légèrement sucré) au petit déjeuner, en dessert, dans vos salades.

Aucun de ses fruits n’est à consommer en excès mais vous pouvez en manger une à deux fois par semaine, sachant que les recommandations alimentaires sont de manger deux portions de fruits par jour.


Morphologie : comment vous acceptez-vous ?

Je suis mésomorphe et vous ?

Chacun a sa version de ce que veut dire « être en forme et en bonne santé ». Et ce n’est pas forcément ce que renvoient les images des magazines. Au niveau de la morphologie, la France reste encore le pays au monde où l’indice de masse corporelle (IMC) est en moyenne la plus faible. Pour les femmes : 23,6 et pour les hommes : 24,9. Mais à quoi sert-il d’avoir un IMC de mannequin (18,5 qui est celui de la maigreur)) si on est tout le temps fatigué.e. et qu’on a faim ? Ne vaut-il pas mieux se sentir bien dans sa peau, avoir de l’énergie pour faire ce qu’on a envie. En fin de compte, se trouver plus à l’aise avec son corps et se sentir forme.  Il vaut mieux apprendre à s’accepter et à s’aimer comme on est, plutôt que de se comparer. Ce qui compte c’est comment on se sent par rapport à sa morphologie.

Votre morphologie dépend surtout de ce dont vous avez hérité et aussi de la façon dont vos parents vous ont nourris dès la naissance. Il vaut mieux l’accepter car il n’est pas possible d’en changer. Si vous êtes petite et brune (comme Liz Taylor), inutile de vous rêver grande et blonde (comme Gisèle Büdchen) car vous souffrirez toute votre vie et risquez de passer à côté de celle-ci.

Poids et morphologie sont souvent liés. On peut être en parfaite santé et avoir un poids plus élevé simplement dû à notre morphologie. La génétique, l’environnement, l’activité physique et l’alimentation sont des véritables marqueurs qui influencent et déterminent votre profil morphologique. Il existe 3 types de morphotype et on peut être aussi un mélange des 3.

Les 3 types de morphologie selon William Sheldon

 Ectomorphe regroupe les caractéristiques suivantes :

  • Silhouette longiligne et sèchemorphologie
  • Mince avec des muscles longs
  • Ossature fine
  • Peu de masse grasse
  • Mange « beaucoup » sans grossir
  • Peu de sein et de hanches (chez les femmes)
  • Prédisposition pour les sports d’endurance (course à pied, vélo…)

Mésomorphe regroupe les caractéristiques suivantes :

  • Silhouette mince en faisant (toujours) attention
  • En surpoids si se laisse aller
  • Une masse musculaire qui peut augmenter avec l’exercice physique
  • Petits seins et peu de hanches (chez les femmes)
  • Prédisposition pour les sports actifs (Tennis, escalade, gymnastique, aviron…)

Endomorphe regroupe les caractéristiques suivantes :

  • Des muscles courts et développés
  • Une ossature développée
  • Une masse grasse importante
  • Une silhouette avec une poitrine et des hanches épanouies
  • Une masse musculaire facile à développer
  • Une tendance à la prise de poids
  • Difficultés à perdre du poids
  • Prédisposition pour les sports de force (Judo, karaté, rugby…)

En vous comparant sur les réseaux sociaux ou à vos ami.e.s et si vous pensez que les autres sont mieux que vous, petit à petit vous allez altérer la confiance en vous et l’estime que vous avez de vous-même. Vous allez courir après un objectif qui n’est pas le vôtre plutôt que de mettre en avant, qui vous êtes, vos réalisations et ce que vous avez déjà et qui contribue à votre bonheur. Plus on s’expose à un biais cognitif (je suis trop ceci ou trop cela), plus on est susceptible de diminuer notre espérance de vie, et de gagner du poids, quelle que soit notre indice de masse corporelle.

Chaque individu est unique et apporte sa contribution au monde

Quelle que soit votre morphologie, votre objectif est d’atteindre l’état de santé et un corps dans lequel vous êtes à l’aise et qui vous rend heureux.se.

Changer la perception que l’on a de son corps ne peut pas se faire du jour au lendemain, il y a un chemin à parcourir qui peut passer par les étapes suivantes :

  • Se sentir bien à la maison
  • Avoir des vêtements qui vous plaisent dans votre taille actuelle
  • Trouver une activité physique qui vous satisfasse pleinement et pas que physiquement (plaisirs, rencontres, apprentissages, pédagogie…)
  • S’accorder du temps pour soi (bain parfumé, institut de beauté, coiffeur, massage, lecture, balade dans la nature, échange avec des ami.e.s…)
  • S’aimer tel.le que l’on est
  • S’approuver quoique l’on fasse
  • Se remercier tous les jours

Un exercice pour renforcer l’estime de soi

Je partage avec vous un exercice de développement personnel puissant  pour cela. Il s’agit de se mettre face à un miroir, se regarder dans les yeux et répéter 10 fois tous les matins pendant 21 jours pour obtenir un résultat : « Je m’aime et je m’approuve ».

Vous pouvez démarrer par un miroir de poche si vous êtes trop effrayé.e par l’exercice puis vous passerez au miroir de la salle de bain et pour finir un miroir en pied.


Combien de glucides, je peux manger par jour quand je surveille ma ligne ?

Les glucides à consommer sont :

  • Les légumes riches en fibres et en vitamines
  • Les céréales complètes
  • Les légumineuses riches en fibres, protéines et minéraux
  • Les fruits entiers ou en compote (1 à 3 portions par jour)

La quantité de glucides à consommer dépend des dépenses énergétiques et peut varier d’un individu à l’autre.  Pour une femme, dont le besoin énergétique est d’environ 1800 kcal par jour, la consommation des glucides correspond à 200 à 250 g de glucides par jour.  Pour un homme, dont le besoin est d’environ 2200 kcal par jour,  cela correspond à 250 à 300 g par jour.  Cela représente 50 à 55 % de la ration énergétique totale. Pour que les glucides consommés n’élèvent pas trop la glycémie, la règle d’or est de bien répartir les aliments glucidiques tout au long de la journée, sur trois ou quatre repas. Contrairement à l’idée reçue, les glucides consommés le soir ne vous feront pas plus grossir qu’un autre aliment. Bien au contraire, ils vous permettent, grâce à leur digestion lente, de bien dormir et de ne pas vous réveiller au milieu de la nuit à cause d’une fringale.

Les glucides à éviter sont :

  • Les produits sucrés
  • Les boissons sucrées et jus de fruits industriels
  • Le sucre ajouté dans les boissons chaudes
  • Les produits industriels transformés
  • L’alcool
  • Les féculents raffinés à la farine blanche (pain, pâtes, riz)

Les aliments à favoriser quand on surveille son poids sont :

  • Les fruits et les légumes
  • Les poissons et les fruits de mer
  • Les œufs
  • Les huiles végétales
  • Les graines sèches et les graines germées
  • Les noix
  • Les algues
  • Les légumineuses
  • Le soja sous toutes ses formes (tofu, yaourt, tempeh)..
  • Les féculents complets (pain, pâtes, riz …)
  • Les produits laitiers
  • La viande en quantité limitée (420g par semaine suffit).

Les erreurs à ne pas commettre :

  • Supprimer les graisses, certaines sont indispensables pour perdre du poids
  • Supprimer tous les glucides, c’est notre carburant et notre cerveau en a besoin
  • Diminuez trop les protéines, elles sont indispensables pour entretenir notre masse musculaire
  • Manquer de fibres, ce sont elles qui facilitent notre transit
  • Se focaliser sur les calories (c’est la répartition qui importe)

Pour ma part, je suis très gourmande mais j’ai appris à utiliser la farine complète quand je fais de la pâtisserie. 


Boostez votre moral grâce à l’activité physique

L’activité physique régulière est bénéfique pour la santé. Lorsqu’elle est possible, l’activité physique permet d’améliorer tous les aspects de notre santé : mentale, physique et sociale.

Voici ce que dit la science : “Mettre l’accent sur la valeur de l’activité physique peut réduire le risque d’échecs répétés d’une approche focalisée uniquement sur la perte de poids”.

Activité physique ne veut pas dire forcément sport. Quelles sont les différences ?

Le sport est une activité codifiée (règles, durée, encadrement) qui peut se pratiquer de façon ludique ou compétitive.

L’activité physique, ce sont tous les gestes de la vie qui permettent de dépenser de l’énergie :

  • Marcher
  • Faire les courses
  • Faire le ménage
  • Bricoler
  • Jardiner
  • Promener le chien
  • Travailler (si on bouge)

 Bouger

Il est important de bouger tous les jours pour rester en forme en plus d’une activité physique régulière et de limiter le temps passé assis. Créer des routines d’activités va vous permettre de ne pas vous focaliser sur votre poids et ne pas reprendre les kilos perdus. Si ce n’est pas votre cas, l’objectif est de commencer à bouger pour atteindre 30 minutes d’activités physiques dynamiques par jour. Ce sont donc des activités pendant lesquelles vous pouvez avoir une conversation.

Quel défi quotidien pouvez-vous vous fixer ?

  • Prendre plus souvent l’escalier
  • Aller faire les courses à pied
  • Faire 5 min de gym le matin
  • Aller marcher à l’heure du déjeuner
  • Se fixer un nombre de pas minimum puis augmenter petit à petit
  • Aller chercher les enfants à pieds à l’école
  • Bricoler ou jardiner
  • Se déplacer en vélo
  • Descendre une station de bus ou de métro plus tôt
  • Rester debout dans les transports en commun

Et à la maison :

  • Faire le ménage en écoutant de la musique
  • Se lever toutes les 30 min pour boire un verre d’eau (tisane, thé, café..)
  • Se lever pendant les pubs à la télé
  • Téléphoner debout
  • Faire la chaise contre le mur le temps de réchauffer un plat au micro-onde (30’’ à 1′)

Et n’oubliez pas le fameux adage chinois : 100 pas après le repas.


Connaissez-vous le pouvoir secret des graines de chia ?

Qu’est ce que la Chia ?

C’est une sauge originaire du Mexique qui était cultivée pour ses graines alimentaires à l’époque précolombienne par les Amérindiens. Les graines de chia servaient aussi à des fins médicinales et comme offrandes aux dieux aztèques.

Après avoir été ignorées pendant des siècles, ces graines oléagineuses attirent aujourd’hui l’attention des nutritionnistes. Ce sont de toutes petites graines grises, noires ou blanches que l’on trouve en magasin bio.

Quels avantages nutritionnels apportent-elles ?

Elles sont considérées comme un super aliment car elles sont riches en :

  • Protéines (20%) ce qui est un bon complément pour les végétariens
  • Graisse avec les oméga-3 (30%), utiles pour notre humeur, combattre le stress, le cholestérol et aussi anti-inflammatoire.
  • Fibres solubles (30%) qui gonflent au contact d’un liquide et apportent ainsi une très bonne satiété. Cela permet aussi de bien réguler notre glycémie, le diabète, régule le transit intestinal et renforce notre microbiote.
  • Minéraux tel le calcium (500 mg), fer (7 mg) plus que dans les épinards, zinc (5 mg), potassium (600 mg) plus que dans la banane, phosphore (535 mg), magnésium (300 mg) bon pour le stress et du calcium (500 mg) bon pour les os.
  • Vitamines B (B1, B3, B8) et la vitamine E (antioxydant)
  • Oligo-éléments: manganèse, zinc
  • Polyphénols pour lutter contre le vieillissement
  • Acides aminés essentiels.

Leur haute valeur nutritionnelle confère de nombreux bienfaits thérapeutiques : protection cardiovasculaire, laxative, anti-inflammatoire, anti-acné et coupe-faim.

Quelles sont les contre-indications ?

Comme ce sont des oléagineux, il faut penser à les intégrer à sa ration quotidienne qui ne devra pas dépasser 40 g par jour, surtout si on surveille sa ligne. Donc pas plus de 1 à 2 cuillères à soupe (cs) surtout si vous mangez d’autres graines oléagineuses par ailleurs (amandes, noisettes, noix, courges, tournesol…)

Il faut faire attention en cas d’intestins hypersensibles car elles facilitent le transit. Dans ce cas, il vaut mieux les intégrer progressivement à son alimentation.

Elles ne sont pas à consommer « à sec » mais toujours réhydratées dans un liquide ou un aliment semi liquide, yaourt par exemple. Vous éviterez donc de les saupoudrer sur une salade car elles gonfleront au contact de votre salive et si vous avez une hernie hiatale (sans même le savoir), elles peuvent rester coincées dans votre œsophage et créer un bouchon.

Comme les graines de chia sont riches en fibres solubles, elles peuvent interférer avec certains médicaments (anticoagulants, antihypertenseurs). Dans ce cas, il vaut mieux demander conseil à son médecin traitant.

Comment les consommer ?

Vous trouverez sur internet une multitude de recettes pour « cuisiner » les graines de chia. Je vous donne ici mes deux recettes favorites.

Mon porridge vitalité au petit déjeuner

La veille, dans un bol, je mélange : 3 cuillères à soupe de flocon d’avoine (qui réduit le mauvais cholestérol) + 1 cuillère à soupe (cs) de graines de chia + 1 cuillère à café (cc) de chanvre en poudre (pour les protéines ou si je vais faire du sport après) + 100ml de lait (ou de lait végétal) + 3 grosses cs de skyr (pour les protéines et sans matière grasse). Je laisse gonfler toute la nuit et le matin je sucre ma préparation avec un fruit frais de saison ou des fruits rouges (surgelés ou saison, pour les anti oxydants).

Mon tiramisu gourmant

Je fais gonfler 3 cs de graines de chia dans du café avec une cc de sirop d’érable. Au moment de servir, je rajoute 2 cs de mascarpone que je saupoudre de chocolat en poudre sans sucre (type Van Houten).

Je vous souhaite une bonne dégustation.


Index glycémique bas, pourquoi je ne recommande pas !

On dit des aliments les moins sucrés qu’ils ont un index glycémique (IG) bas. Alors que les méfaits du sucre sont connus et peuvent être responsables du surpoids et de bien des maladies, vous trouverez sur internet de nombreux articles consacrés à ce type de régime alimentaire : J’arrête le sucre, Bye bye le sucre, pourquoi je recommande les aliments à Index glycémique bas, ma détox sucre etc.

Glucose, galactose, fructose, saccharose, lactose, maltose… sont ce qu’on appelle couramment les sucres. Compte tenu des effets sur la santé que peut provoquer une consommation excessive de sucre, l’Anses recommande de ne pas consommer plus de 100 g de sucre par jour (hors lactose et galactose).

Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, nous sommes informés sur les méfaits d’une consommation excessive de sucre et on commence à nous alerter sur les édulcorants chimiques de synthèse.

L’index glycémique, un index inadapté ?index glycémique

L’IG indique la hauteur et la durée du pic de glycémie (glucose) dans le sang qui suit l’ingestion d’un aliment. Plus ce pic est haut, plus il serait susceptible de contribuer  aux fringales, à la prise de poids et au diabète. Ce critère n’est cependant pas toujours très fiable car il peut varier en fonction de la préparation des aliments et aussi suivant certains facteurs individuels comme la sensibilité à l’insuline et la nature des autres aliments consommés dans le même repas, nous informe l’Anses.

D’autant que certains aliments à IG bas contiennent plus de fructose (connu pour élever moins rapidement la glycémie mais moins rassasiant et c’est le seul sucre associé à une augmentation du cholestérol sanguin et de l’accumulation de la graisse autour du foie). Le glucose et le saccharose ne sont donc pas de mauvais sucres comme on aimerait nous le faire croire.

Alors, faut-il changer pour les nouveaux sucres ?

Heureusement, l’industrie agro alimentaire a plus d’un tour dans son sac, en nous proposant des alternatives au sucre blanc « moins néfastes » : sirop d’agave, sirop d’érable, sucre de fleur de coco, de fleur de palmier, de canne complet, tous les sucres en poudre ou tartinables, testés dans Que Choisir de mars 2024, sont plus nutritifs que le sucre ou le miel ! Et côté porte-monnaie, ils coûtent jusqu’à 27 fois plus ! Quant à la betterave, elle a un excellent bilan carbone.

Comment réduire sa consommation de sucre ?

Monsieur de la Palisse n’aurait pas mieux dit, pour réduire les méfaits du sucre, il faut manger moins sucré ! Mais il est inutile de se passer de betteraves (!) et de carottes cuites (!) qui ont un index glycémique élevé, et de remplacer les pommes de terre par des patates douces, bonjour le bilan carbone ! Pour préserver sa santé et réduire sa consommation de sucre, il vaut mieux commencer par supprimer tous les sodas, les jus de fruits, biscuits, gâteaux et viennoiseries industriels. On pourra aussi à la maison, diminuer les portions de sucre dans les recettes de cuisine et petit à petit se déshabituer du goût sucré en en consommant moins dans les boissons chaudes (café, thé ou tisane) et en mangeant du chocolat moins sucré (85% par exemple).

Mes secrets pour réguler le glucose dans mon organisme

Le glucose est la principale source d’énergie de notre organisme (avec le gras qui fera l’objet d’un prochain article). Toutes nos cellules en ont besoin pour remplir leur fonction.  Par contre, quand nous apportons trop de glucose et trop vite dans notre corps, nous subissons ce qu’on appelle un « pic de glucose » après le repas qui peut avoir des effets délétères sur notre santé physique et mentale. L’objectif est donc bien de réguler la glycémie :

  • Le vinaigre, un remède connu depuis des millénaires est à consommer à raison de 1 à 2 cuillères à soupe par jour, en vinaigrette ou dilué dans de l’eau, plutôt bio et de cidre.
  • 100 pas après le repas est une maxime bien connue des Chinois.
  • Un petit déjeuner protéiné et salé pour éviter les pics de glycémie dès le réveil.
  • Une entrée de légumes ou de la salade à tous les repas (comme le faisaient nos grands-mères).
  • Des desserts, oui, mais habillés avec des graisses, des protéines ou des fibres ou les 3.

Bon appétit 🙂


Quelles sont les différences entre un coach en nutrition, un nutritionniste et un diététicien ?

Si vous souhaitez perdre du poids, prendre de la masse musculaire, améliorer votre état de santé dans le cadre de troubles de l’alimentation, la consultation d’un  professionnel compétent en matière de nutrition peut s’avérer utile. Il existe pour cela des coachs en nutrition, des nutritionnistes et des diététiciens. Mais, quelles sont leurs différences, leurs qualifications et leurs champs d’intervention ?

Un médecin nutritionniste a la qualité de médecin

coach en nutrition

Il possède un diplôme d’État de médecine consolidé par une formation spécialisée en nutrition qui lui permet de prescrire des examens biologiques ou d’imagerie, des médicaments, un recours à la nutrition artificielle ou encore des compléments alimentaires oraux (CNO). Il intervient souvent dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire d’un patient souffrant de troubles de l’alimentation avec une équipe de médecins spécialistes, de personnels paramédicaux et de psychologues. Le terme nutritionniste désigne donc une compétence qu’un médecin acquiert en complément de sa formation initiale. On trouvera par exemple des médecins-nutritionnistes (des médecins généralistes qui se spécialisent en nutrition), des endocrinologues-nutritionnistes ou encore oncologues-nutritionnistes.

Le médecin nutritionniste exerce spécifiquement dans le cadre de pathologies pour lesquelles les conseils d’un diététicien ne sont pas suffisants : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, troubles digestifs, allergies ou intolérance alimentaires. Ses compétences sont également utiles pour accompagner les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie, la boulimie ou les phobies alimentaires.

L’un de ses rôles est aussi la prise en charge de la dénutrition qui touche à la fois les jeunes, les seniors ou, par exemple, les personnes souffrant d’un cancer. Dans ce cas particulier, la dénutrition peut résulter de traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) susceptibles d’induire des modifications de l’appétit. « Contrairement au diététicien, il pourra par exemple mettre en place un programme d’alimentation artificielle lorsque l’alimentation naturelle, par voie orale, devient insuffisante ou impossible » précise le médecin-nutritionniste.

Il existe aussi certains professionnels relevant de la médecine douce qui utilisent aussi cette terminologie (diététiciens-nutritionnistes ou naturopathes-nutritionnistes par exemple), bien qu’ils ne soient pas médecins de formation.

Un diététicien est un  professionnel de la nutrition exerçant dans le domaine paramédical

Il n’est pas médecin mais possède un diplôme qui s’obtient après 2 ou 3 ans d’études supérieures : un brevet de technicien supérieur (BTS) spécialisé dans la diététique ou un diplôme universitaire de technologie (DUT) en génie biologique, option diététique. À ce titre, il ne peut pas prescrire d’examens ou de traitements remboursés par la Sécurité Sociale. Il reçoit en consultation privée, en milieu hospitalier ou bien dans le cadre d’un accompagnement pluridisciplinaire, notamment en collaboration avec un médecin-nutritionniste.

Sa principale mission est d’élaborer des programmes personnalisés via l’apprentissage de recettes diététiques, le fractionnement des repas ou l’enrichissement. On se tournera vers un diététicien lorsque l’on pense avoir besoin de conseils sur le plan alimentaire, pour améliorer son état de santé ou corriger des mauvaises habitudes. Son intervention peut également être utile en complément du travail de médecins spécialistes notamment chez les patients souffrants de maladies chroniques (troubles de la thyroïde, diabète…), prenant des médicaments susceptibles de perturber l’alimentation (anticoagulant, corticoïdes…), mais aussi chez les personnes ayant subi une opération ou atteintes de troubles de la déglutition.

Un coach en nutrition est un professionnel du coaching ayant une spécialisation en nutrition

Il est formé aussi à plusieurs approches (coaching, thérapies, nutrition, voire naturopathie).  Tout comme le diététicien, il ne peut pas prescrire d’examens ou de traitements remboursés par la Sécurité Sociale et il reçoit en consultation privée. La grande différence avec un diététicien, c’est qu’il ne  « prescrit » pas  un programme alimentaire, mais il explorera, au cours de la première séance, grâce à un bilan nutritionnel approfondi, tous les domaines de vie de son client et après une étude de ses comportements, pourra l’aider à en changer. Le plus difficile, n’est pas le changement de l’alimentation mais le changement de nos habitudes et comportements alimentaires qui, bien souvent, à la suite d’un régime, nous font reprendre les kilos perdus.

Grâce à son écoute active et sa maitrise du questionnement ouvert, il co-construit avec son client un programme alimentaire personnel. Il ne donne pas de « recettes » et ne prescrit pas de règles alimentaires toutes faites. Il adopte au maximum la vision unique de son client quant à l’alimentation (empathie).  Il ne prend pas en charge les personnes qui auraient besoin de conseils dans le cas des pathologies citées ci-dessus et dans ce cas s’autorise à renvoyer son client sur un professionnel du milieu médical.

En revanche, son intervention peut être très utile et complémentaire au médecin nutritionniste ou au diététicien, en cas de « résistances » aux différentes tentatives déjà mises en œuvre et qui aurait échouées.

A une de mes clientes en surpoids, avec laquelle j’explorais la façon dont elle allait devoir petit à petit augmenter sa ration alimentaire jusqu’à la doubler, car en restriction alimentaire depuis plus de 20 ans, celle-ci m’a répondu en fondant en larmes : « Mais pourquoi, êtes-vous la première à me dire cela ? Parce que je vois bien que vous vous affamez et que cela n’a eu aucun résultat ! » C’est en arrêtant les privations et en travaillant sa « privation d’amour » qu’elle a commencé à perdre du poids et ce, sans aucun « régime ».

A vous de choisir le professionnel compétent qui conviendra le mieux à votre besoin.


450 grammes et ça suffit !

La Société Française de Nutrition publie avec Action Climat, une étude qui revient sur la consommation de la viande en 2022 en France. L’objectif est de mieux concilier nutrition et climat.

Vers un régime alimentaire plus sain pour respecter l’environnementboeuf

Cette évolution implique notamment d’aller vers des régimes alimentaires à la fois sains et durables, avec moins de produits d’origine animale et plus d’aliments végétaux de qualité.

En France, après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine années. A l’inverse, la consommation de fruits et légumes et de sources végétales de protéines (légumineuses en particulier) est largement insuffisante par rapport aux recommandations, et leur tendance n’est pas à la hausse.

Pour respecter nos engagements en faveur de l’environnement, nous devrions consommer 450 g de viande par semaine (toutes catégories confondues : bœuf, porc, volaille, charcuterie, etc.) et chaque jour, plus de légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, fèves etc.), des fruits à coque (amandes, noisettes, noix, etc.), des produits céréaliers complets avec une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers et une forte diminution des produits gras, sucrés et salés.

Une économie de 10% sur votre budget mensuel

Il ne s’agit pas de devenir tous végétariens ou végétaliens (sans aucun produit animal) mais de se faire plaisir en consommant de meilleures viandes, locales  et bios, de préférence. A chaque fois, que j’exprime cela, on me traite de bobo. Mais en ces temps d’inflation, je demande toujours combien coûte un kilo de steak contre un kilo de lentilles ? 36 € le kilo pour du filet de bœuf, 6 € le kilo de lentilles bio. En choisissant de réduire votre consommation de viande, vous ferez une économie de 10% sur vos dépenses mensuelles pour un foyer de 4 personnes.

A quoi ressemblerait une semaine avec 5 repas carnés ?

Voici une semaine de menus comprenant 5 repas carnés. Pour ma part, je garde mes portions de viande pour la fin de semaine pour les déjeuners en famille ou au restaurant.

Jour 1 :

Déjeuner : Poireaux vinaigrette avec des amandes effilées + lentilles vertes et 50 gr de saucisses et une salade de fruit.

Diner : Salade d’endives aux noix + omelette aux champignons et une pomme (au four).

Jour 2 :

Déjeuner : Salade de chou fleur vinaigrette et graines de tournesol + dos de cabillaud, épinards, sarrasin et une faisselle avec une cuillérée à café de miel.

Diner : Wok de tofu aux légumes, riz complet et un kiwi.

Jour 3 :

Déj : Asperges au jus de citron vert + couscous aux légumes avec pois chiches et un yaourt de chèvre

Diner : Soupe de légumes avec des croutons grillés et du fromage râpé plus un carré de chocolat

Jour 4 :

Déjeuner : Salade de carottes râpées + 100 g de blanc de poulet haricots verts et petit épeautre et une compote.

Diner : Pâtes aux sardines et roquette, sauce huile d’olive basilic et une orange.

Jour 5 :

Déjeuner : Rouleau de printemps + tofu fumé sauté à la poêle avec haricots edamame et pousses de soja et une boule coco.

Diner : Endives au jambon (2 tranches 80 g) + poire au vin.

Jour 6 :

Déjeuner : Radis à la croque au sel + 100 g de lapin à la moutarde (ou filet mignon) quinoa et tomates provençales et une part de tarte.

Diner : 0eufs brouillés (ou coque) avec une salade verte et deux clémentines.

Jour 7 :

Déjeuner : salade mélangée + 120g filet de bœuf au poivre et frites et un café avec un spéculos.

Diner : Tacos (ou wraps) aux haricots rouges et sauce tomates et une pomme au four


Les kilos émotionnels, c’est quoi ?

On lit de plus en plus l’expression « kilos émotionnels » mais qu’est-ce que c’est ?

On sait que les mauvais comportements alimentaires et qu’une vie de plus en plus sédentaire entraine la pise de poids. Mais nous savons aussi, qu’ils ne sont pas les seuls responsables. En effet, les émotions négatives et surtout le stress, peuvent avoir des conséquences sur notre poids.

Comment apparaissent les kilos émotionnels ?

Les émotions, et principalement les émotions négatives –  telles que la peur, la tristesse, le stress, l’angoisse ou la colère – peuvent avoir un impact sur notre poids.

Le stress libère du cortisol, lequel secrété en plus grande quantité ouvre l’appétit en nous donnant envie d’aliments gras et sucrés. Les hormones du stress vont détournées nos voies cérébrales émotionnelles (le limbic) et motivationnelles (le striatal) pour promouvoir des envies de nourritures et des apports alimentaires supplémentaires voire excessifs.

Il existe de nombreux facteurs de stress au quotidien, il est donc important de faire le bilan de son stress  et de traiter en priorité ceux sur lesquels on peut agir et voir comment éviter les autres.

Qui sont les mangeurs émotionnels ?

Pour fuir leurs émotions et notamment leurs émotions négatives, certaines personnes vont choisir la nourriture comme échappatoire. Et donc rapidement devenir des mangeurs émotionnels.

Une étude publiée dans la revue scientifique Heliyon a montré que les surconsommations de nourriture apparaissaient lorsque certaines personnes se sentaient seuls ou en manque de confiance. Ce réflexe les aidait ainsi à “s’auto-apaiser”, et donc à oublier leurs problèmes.

De plus, la nourriture “doudou” – comme par exemple les hamburgers, les frites, les gâteaux, les bonbons…  peut être considérée comme une régression. Ces aliments rappellent ainsi d’heureux souvenirs (notamment de l’enfance) et permettent donc d’échapper plus facilement aux émotions négatives. Les pulsions alimentaires de l’adolescent peuvent être comparées à cette régression. Surtout que l’adolescence est souvent synonyme de bouleversements émotionnels. De nombreux ados sont ainsi confrontés au quotidien par un flot d’émotions – positives comme négatives – qu’ils ne parviennent pas encore à contrôler.

Certains traumatismes (comme le deuil ou une séparation) peuvent, aussi, avoir un impact sur les habitudes alimentaires. La nourriture aide ainsi les mangeurs émotionnels à combler un vide, un manque ou à oublier leurs émotions négatives.

Comment perdre les kilos émotionnels ?

Il peut être difficile de perdre ses kilos émotionnels. Tout d’abord parce que certaines personnes ne parviennent plus à faire la différence entre une réelle sensation de faim et une pulsion alimentaire dictée par une émotion. La vraie faim peut se manifester par des sensations de creux dans l’estomac, une baisse d’énergie ou encore une salivation. Ces signes peuvent s’accentuer dans les heures qui suivent si l’on ne s’alimente pas. Une fausse sensation de faim est dictée par les émotions, une envie soudaine de manger des sucreries ou du gras.

Une fausse sensation de faim peut être accentuée par l’ennui, une activité physique régulière permet donc de combler l’ennui et, en libérant des endorphines, de se sentir mieux.

Enfin, se faire accompagner par un thérapeute ou un coach en nutrition permet de réfléchir à ses kilos émotionnels et d’élaborer une stratégie sur mesure pour mieux les combattre.